All you need is laugh

Cela fait maintenant plus de deux ans que j’ai découvert le yoga du rire. Il est grand temps de le partager avec le reste du monde (ou du moins avec les lecteurs de mon site) pour une seule et bonne raison: Laugh is all you need.

Aujourd’hui, c’est la course à la spiritualité

Ta sœur fait du yoga.

Ton père est coach de vie.

Ton cousin peint des mantras.

Ta mamy s’adonne au tantrisme.

Ta tata fait de la méditation active.

Ton facteur est désormais bouddhiste.

Ta voisine a rejoint le mouvement vegan.

Ton boss enlace des arbres chaque matin dans la forêt.

Et toi, tu hésites à entamer un processus de transformation.

Dans un monde explosé et désarticulé, chacun a une bonne raison de se tourner vers le spirituel, de chercher du sens:

Ta sœur cherche à se recentrer sur elle à travers son corps.

Ton père souhaite partager son expérience avec d’autres.

Ton cousin cherche la sagesse dans les écrits.

Ta mamy veut expérimenter le divin.

Ta tata voudrait être en éveil total.

Ton facteur court après la sagesse.

Ta voisine recherche l’osmose.

Ton patron cherche le sens.

Et toi tu es perdu.

Alors, après quoi court-on?

Le répit.

— « Chaque minute passée dans ce monde torturé est une agression à notre paix intérieure » affirme ton boss.

La faute à qui?

— « Aux autres! » s’exclame ta voisine

— « L’enfer, c’est les autres. » renchérit Aristote, ton poisson rouge.

Ça progresse. On pourrait concevoir être envahi par les autres. Et si on creusait plus loin? *Et si le problème venait de nous*?

— « Nos pensées nous pourrissent la vie » atteste ton facteur.

Et ton facteur a raison. Notre mental se met constamment en branle. Il n’a de cesse de nous solliciter.

Les pensées interprètent, décortiquent, simulent, examinent, analysent, comparent, raisonnent, décodent… sans cesse.

Les pensées nous fatiguent.

On se fait des films

Ta vie, c’est un film projeté sur une toile. Tes pensées sont le projecteur. Tu te fais un film. Et tu le regardes.

C’est une projection non stop, 24/24, 7/7, 365/365. L’histoire sans fin.

Mais il y a un scoop: il est possible de se créer des entractes! Que se passe-t-il une fois qu’on a chassé les pensées de notre corps?

Rien.

— « Comment ça, rien?! » s’excite ton correspondant bouddhiste.

Rien, et c’est ça qui est bien!

Quand ton corps est débarrassé du mental, il ne reste plus que toi. Pas toi tel que tu te comportes tous les jours, tel que la vie t’a défini, tel le rôle que tu joues dans le grand film. Toi pur, vide, essentiel. Toi comme quand tu es né. Pas de pensées. Un bébé ne pense pas. Il ne parle pas. Il observe. Il contemple. Il sourit. Un bébé c’est un concentré d’amour.

Le rire, l’antidote aux pensées

Contre la logorrhée il y a la diarrhée.

Deux façons de purger son corps des pensées envahissantes:

Le Gibberish

Le Gibberish est un antidote à la pensée. Il s’agit d’une langue faite de mots que l’on ne comprend pas. Chacun invente des mots et converse dans cette langue. Le mors et les phrases ne voulant rien dire, impossible de les comprendre. De les interpréter. Donc de penser. Parler le Gibberish permet de sortir de son corps.

Le rire

Avez-vous déjà essayé de penser en riant? Impossible. Suffit-il de s’acheter un bon livre de blagues? Ou de ressortir du tiroir une VHS de La grande Vadrouille? Pas vraiment (même si vous passerez certainement. un bon moment). On parle ici de rire sans raison (unconditional laugh). Plus précisément, de Yoga du Rire (en anglais: Laughter Yoga, et en Sanskrit: Hasya Yoga). Le mot yoga faisant référence à l’aspect « respiration », commun aux deux pratiques.

Le yoga du rire

Sur son site, Ananda Das, un grand maître du yoga du rire que j’ai eu le plaisir de rencontrer, définit les contours du Yoga du rire, une discipline accessible à tout un chacun. Le concept: le corps ne voit pas la différence entre un « vrai » rire et un rire simulé. Le but est donc de rire pour de faux mais avec des vrais effets. Pas besoin d’être un rigolo ou de réciter des blagues de Toto.

En créant un espace de partage où la parole et le jugement sont proscrits, l’animateur de yoga du rire crée un environnement propice pour redevenir des enfants. Avez-vous déjà observé un enfant? Combien de fois rit-il dans une journée? Au moins cent! Maintenant repensez à votre journée d’hier: combien de fois avez-vous ri?

Une fois?

〰️

Deux fois?

〰️

Trois fois?

〰️

Une fois? 〰️ Deux fois? 〰️ Trois fois? 〰️

Rire, c’est bon pour la santé

Le rire est un langage universel qui se moque de l’âge, du genre ou de l’origine sociale des participants. C’est un retour aux sources, à l’enfant qui sommeille en nous, et que le monde des adultes a enterré très profondément sous une couche de bienséance et d’autres codes de vie.

En stimulant le diaphragme et en respirant très profondément, le yogi du rire détend son corps, et son sang se charge d’oxygène frais. L’esprit suit le corps, et se relaxe à son tour. C’est à ce moment que le yogi est connecté à l’instant présent, qu’il vit intensément. C’est une expérience de sérénité qu’aucun regret du passé ou anxiété du futur ne vient perturber.

Incroyablement simple, redoutablement puissant:

Rire pour la paix des ménages

Le but ultime du yoga: la paix dans le monde. Rien que ça 😀 Mais ne riez pas trop vite: c’est scientifiquement possible! La pratique du yoga du rire libère dans le corps des hormones liés au bonheur, à la chaleur, à l’amour inconditionnel, à la tolérance, au pardon, à la générosité et à la compassion. Un vrai cocktail d’hormones de joie! Ces hormones excluent celles liées à la peur, la violance, la jalousie, l’agressivité… toutes les émotions liées de près ou de loin à la guerre et l’oppression! Le fait de pratiquer le yoga du rire en groupe en décuple les effets. Après une séance, les participants interagissent avec d’autres personnes et les propagent les sentiments positifs. Ces personnes seront contagieuses à leur tour: ta sœur contamine ton père, qui contagie ton cousin et ta mamy, qui transmet à ta tata, qui contamine à son tour le facteur, ta voisine et ton patron.

Précédent
Précédent

L’impact de l’affichage publicitaire: la méthode Posterbooster®

Suivant
Suivant

Quand la publicité fait sa loi